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Vers des logements plus durables?

Habitat partagé à Argenteuil (95)

2014-2015 : Master 2 - semestre 1

Studio Vraiment durable ?

Enseignant Valéry Didelon

Le partage dans le logement, est-ce durable ?
L’hypothèse de travail questionne l’habitat pavillonnaire et son rapport à un quartier hétérogène. 

Au nord de la ville d’Argenteuil (95), le long d’une départementale, se confrontent 4 paysages: les parcelles agricoles en friche, le pavillonnaire, les grands ensembles sur dalle et la butte en arrière-plan. Aujourd’hui, les transformations urbaines (d’un côté la résidentialisation du parc social, de l’autre la construction de lotissements) tendent à accentuer la privatisation de l’espace, le marquage de la propriété et le fossé social entre les quartiers.

L’objectif de ce projet est de proposer une alternative à cette situation, en réfléchissant à un renouvellement du tissu pavillonnaire par le partage. Pour aller à l’encontre d’une spéculation foncière grandissante (par exemple du BIMBY (build in my back yard)). 
Constitués suivant le tracé d’anciennes parcelles maraîchères en bande, les îlots pavillonnaires présentent des cœurs vides de construction, inexploités et inaccessibles. 

Les parcelles sont ainsi rassemblées pour accueillir de nouveaux types de foyers: retraités isolés, jeunes adultes, familles monoparentales ou recomposées... L’opération propose des services communs et surtout des espaces naturels partagés, des chemins de traverses publics.
Le principe consiste à éclater les typologies classiques de logements pour reconstituer des modules de collocation aux degrés de partages différenciés (du simplex- au module pour 8), rassemblés sous la formes de 2 types de bâtiments: le bâtiment carré et le bâtiment miroir.
Les espaces communs sont généreux (grande cuisine équipée, paliers appropriables, très large coursive qui peut faire office de terrasse...).
 

© maud schmiel

2021

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