M1- Semestre 2 - Actualité des processus historiques de densification
Enseignants: Philippe Simon, Christelle Lecoeur, Nils Lebot, Carla Deshayes
En collaboration avec : Eleana Polychronaki, Laila Martinez Diaz,

Aude Ndzana Ekani

 

 

En s’interrogeant sur les processus de densification parisienne, nous avons exploré les différents types de fonciers invisibles du 18ème arrondissement plus particulièrement la typologie des retraits. Cet espace venant briser l’alignement d’une rue est un scénario très répandu dans tout Paris. Les caractéristiques et les différentes caractéristiques de ce foncier servent de lieux de vie aux multiples visages (jardins privés, squares, parking, etc.). Mais comment densifier cet espace parfois résiduel et d’un faible gabarit ?

 

Pour répondre à cette question, nous avons donc mis en place un inventaire permettant de localiser, analyser et identifier les retraits de Paris.
L’inventaire laisse, petit à petit, place à une boîte à outils proposant trois formes : le mur, le module et le mur habité. Ces trois types peuvent fonctionner individuellement ou bien se combiner, s’adaptant continuellement à la morphologie du retrait et autres critères révélés par l’inventaire.

 

Cette expérimentation interroge le potentiel de densification des grands ensembles et tours parisiens. C’est sur le site de la résidence Riquet, situé rue d’Aubervilliers dans le 19e arrondissement que le projet prend place. Le Plan Local d’Urbanisme, la présence de foncier invisible au sol (créée par les retraits et espaces verts), la hauteur des tours déjà supérieure aux immeubles voisins et enfin, la stigmatisation subie par cette cité devenue depuis résidence, semblent remettre en question l’idée de surélévation.

Nous avons créé puis adapté une boîte à outils des retraits à ce site afin d’en explorer les capacités. Enfin, la proposition théorique qui en découle propose une reconquête  en privilégiant les qualités environnementales et l'augmentation des surfaces de vie.